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Christophe Denis (PL) : «Gravelines n’est pas invincible»
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Vainqueur de Poitiers 82-72, le Paris Levallois a engrangé sa dixième victoire en quatorze journées. Après le match, le coach Christophe Denis a évoqué l’accent actuellement mis sur la défense et aussi la prochaine rencontre : samedi prochain au Sportica pour défier Gravelines-Dunkerque.

Propos recueillis par Yann CASSEVILLE, à Levallois (15/01/12)

Vous perdez la deuxième mi-temps 41-45 : comment analysez-vous ce relâchement défensif ?
Aujourd'hui on est juste capable de faire les choses correctement pendant 10 minutes. Donc à nous maintenant de s’entraîner pour parvenir à le faire sur 4 quart-temps. La réalité du jour, c’est qu'on avait décidé, et les joueurs étaient déterminés pour le faire, de leur rentrer dedans. De se prouver à nous-mêmes qu'on était capable d’être une autre équipe que celle qui a joué mardi soir (défaite en Coupe contre Nanterre, ndlr). Il y avait un espèce d’orgueil. «Bon, OK, on va se bouger le cul et se prouver qu'on est capable de défendre.» Là, ce soir, une fois que ça a été une certitude, on s’est relâché derrière et on a encaissé 45 points sur les 20 dernières minutes. Ce problème défensif est le nôtre depuis le 16 août, début de la pré-saison. Ce n’est pas en ayant eu une prise de conscience ces derniers jours et trois entraînements qu'on va résoudre ce problème. Il va nous falloir encore beaucoup de temps.

Est-ce que ce discours est actuellement en train d’être assimilé par vos joueurs ?
C’est pas le discours du coach, il y a eu le discours du coach, le discours du président, le discours des capitaines, de chacun, mais au-delà des discours il y a eu une prise de conscience. C’est pas Christophe Denis le héros qui arrive, qui va balancer un discours de 10 minutes, c’est pas que ça. Les joueurs sont très attachés à ce que l’on fait, à ce que l’on a aujourd'hui, parce qu’on a quelque chose qu’on avait pas au 16 août, on a construit petit à petit. Aujourd'hui, je suis content d’avoir gagné parce qu’avant d’aborder Poitiers on n’était pas forcément en confiance, on avait peur de rentrer dans une mauvaise période ; toutes les équipes ont à un moment donné une mauvaise période, mais celles qui finissent champion de France. On a su rectifier le tir tout de suite.

Quant à l’attaque, vous marquez 82 points, c’est exactement votre moyenne de la saison : tout roule ?
On est la 2e attaque du championnat. Alors oui, il y a certains shoots qui sont forcés. Oui, il y a des pertes de balle. C’est sûr dans les tribunes vous avez les grands théoriciens du basket qui trouvent ça scandaleux. Mais moi je veux dire qu'en attaque on a beaucoup de solutions. Eric (Chatfield) marque 9 points dans le premier quart-temps et 0 dans le deuxième. Il vient me voir à la mi-temps et me dit : «Coach, chacun son tour.» Je lui réponds : «Non, l’équipe doit comprendre que le scoreur de l’équipe c’est toi.» Parce que je savais qu’il allait me dire ça puisque toute la semaine mon discours avait été : «Les gars, il ne faut pas tout axer sur Eric.» Sinon les autres ne jouent plus au ballon. Ce soir David Noel est une grosse satisfaction, Michel (Morandais) a retrouvé le sourire, ce qui n’était pas forcément le cas avant.

Comment abordez-vous le déplacement à Gravelines de samedi prochain, en vous disant que vous n’avez rien à perdre ?
Je me méfie avec ça parce que c’est ce que j’avais dit au Havre et on en prend 23. C’est ce que j’avais dit à Nancy : «Les gars, Nancy est premier du championnat, cartonne en Euroleague, on n’a rien à perdre», et on revient avec une défaite de 18 points. Donc je vais aller à Gravelines en disant : Gravelines n’est pas invincible. Si on fait les choses correctement je pense qu'on peut avoir quelques opportunités de gagner ce match. Gravelines, c’est la meilleure équipe du championnat, une grosse armada. On sait que ça va être difficile. Perdre de 33 ou d’un point, elle est où la différence ? On veut rentrer en playoffs, il nous faut 16 victoires. Il faut se concentrer sur nous, ce qu'on est en train d’essayer d’obtenir, c’est-à-dire une équipe qui défend quand même un minimum, pour pouvoir justement, un jour, et j’espère cette année, avoir l’opportunité, quand on sera sur une ligne de départ pour les As ou à l’entame des playoffs, avoir un maximum de chances de faire quelque chose.

Résultats de la 14e journée

Vendredi 13 janvier
Gravelines-Dunkerque bat *Nancy : 81-79

Samedi 14 janvier
*Cholet bat Le Mans : 94-84
*ASVEL bat Dijon : 76-63
*Chalon bat Hyères-Toulon : 104-76
*Orléans bat Le Havre : 73-72
*Paris Levallois bat Poitiers : 82-72
*Roanne bat Pau-Lacq-Orthez : 77-74
*Strasbourg bat Nanterre : 98-78





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